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[1]
C’est l’Inéluctable !
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Qu’est-ce donc que l’Inéluctable?
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Et qui te donnera une idée de l’Inéluctable?
[4]
Le peuple de Thamûd et celui de `Âd avaient qualifié le cataclysme de mensonge.
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Les Thamûd furent anéantis par un grondement terrifiant
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et les `Âd, exterminés par un ouragan mugissant,
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que Dieu déchaîna contre eux, pendant sept nuits et huit jours consécutifs, au point qu’à voir leurs cadavres gisant par terre, on les prendrait pour des souches de palmiers évidés.
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En aperçois-tu encore la moindre trace?
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C’est le cas aussi de Pharaon, des peuples qui ont vécu avant lui et des cités ensevelies qui avaient également commis des péchés
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et désobéi au messager de leur Seigneur. Aussi furent-ils balayés avec une force irrésistible.
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En vérité, c’est Nous qui, lorsque les eaux débordèrent, vous avons chargés sur l’arche,
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afin d’en faire pour vous un rappel à conserver par toute oreille attentive.
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Puis, lorsqu’il sera soufflé une seule fois dans la Trompette
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et que la Terre et les montagnes, broyées, voleront en éclats,
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ce jour-là, l’Inéluctable se produira
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et le Ciel, lézardé et sans consistance, se fendra.
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Et pendant que les anges se tiendront sur les bords du Ciel, huit d’entre eux porteront sur leurs épaules le Trône de ton Seigneur.
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Ce jour-là, vous comparaîtrez sans fard, et aucun de vos secrets ne restera caché.
[19]
Et c’est alors que celui à qui on remettra le bilan de ses œuvres dans la main droite dira : «Regardez ! Lisez mon bilan !
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J’étais sûr d’y trouver mon compte !»
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À celui-là une existence heureuse sera assurée,
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dans un Jardin haut placé
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et aux fruits à sa portée.
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«Mangez et buvez en paix, pour prix de ce que vous aviez accompli dans le passé !»
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Tandis que celui à qui on remettra son bilan dans la main gauche s’écriera : «Plût à Dieu qu’on ne m’ait pas remis mon bilan !
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Et que je n’eusse jamais connu mon compte !
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Plût à Dieu que ma mort fût définitive !
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À quoi donc m’ont servi toutes mes richesses?
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Et mon pouvoir s’est-il donc à jamais évanoui?»
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– «Attrapez-le !, sera-t-il ordonné. Ligotez-le !
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Et dans la Fournaise jetez-le !
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Puis à une chaîne de soixante-dix coudées, enroulez-le !
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Car il ne croyait pas en Dieu, le Sublime,
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et n’incitait pas ses semblables à nourrir le pauvre !
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Il n’a donc nul ami, ici, pour l’assister,
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ni d’autre repas que le pus des réprouvés,
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qui constitue la nourriture habituelle des damnés.»
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J’en jure par ce que vous voyez
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et par ce que vous ne pouvez voir
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que c’est bien là la parole d’un noble Messager,
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et non point le propos d’un poète, pour peu que vous croyiez,
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ni d’un vulgaire devin, pour peu que vous réfléchissiez !
[43]
Ce Coran est, en effet, une révélation émanant du Maître de l’Univers.
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Et si le Prophète Nous avait attribué de faux propos,
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Nous l’aurions saisi de la main droite
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et Nous lui aurions tranché l’aorte,
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et nul d’entre vous n’aurait pu s’y opposer.
[48]
En vérité, ce Livre est un rappel pour ceux qui craignent le Seigneur.
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Mais Nous savons qu’il en est parmi vous qui le traitent d’imposture.
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Aussi constituera-t-il toujours pour les négateurs une véritable torture !
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Car il est l’expression de la Vérité dans toute sa certitude.
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Glorifie donc le Nom de ton Seigneur, dans toute Sa majesté et Sa grandeur !
Traduction par Mohamed Chiadmi. Maison d'édition : Tawhid.
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