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[1]
Alif - Lâm - Râ. Voici les versets du Livre et d’un Coran édifiant.
[2]
Au Jour du Jugement, les négateurs regretteront peut-être de n’avoir pas été musulmans.
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Laisse-les faire bonne chère, s’adonner aux plaisirs de la vie et se bercer d’illusions. Ils connaîtront bientôt la Vérité.
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Nous n’avons anéanti aucune cité qui n’ait eu son terme fixé en un Écrit connu d’avance.
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Et aucune communauté ne saurait avancer ni retarder le terme qui lui est assigné.
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Les négateurs disent : «Ô toi à qui le Coran a été révélé ! Tu n’es en vérité qu’un possédé !
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Pourquoi n’es-tu pas accompagné d’anges, si ce que tu dis est la vérité?»
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Nous n’envoyons les anges que pour porter des arrêts ; et alors, aucun répit ne sera plus accordé aux impies.
[9]
C’est Nous, en vérité, qui avons révélé le Coran, et c’est Nous qui en assurons l’intégrité.
[10]
Et Nous avons déjà, avant toi, envoyé des messagers aux peuples anciens ;
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mais aucun messager ne s’est présenté à eux sans qu’ils l’aient tourné en dérision.
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C’est ainsi que Notre message ne fera qu’effleurer le cœur des criminels sans y laisser aucune trace,
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et sans qu’ils y croient, car le sort réservé aux peuples anciens ne les a point édifiés.
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Et même si Nous leur ouvrions une porte sur le Ciel, et qu’ils pussent à chaque instant y monter,
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ils diraient encore : «C’est une hallucination, ou plutôt nous sommes sous l’effet d’un envoûtement !»
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Nous avons placé dans le ciel des constellations zodiacales et Nous l’avons embelli pour le plaisir de ceux qui veulent le contempler,
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et Nous l’avons mis hors d’atteinte de tout démon maudit.
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Celui qui s’en approche pour voler quelque secret, aussitôt une flamme éblouissante le poursuit.
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Nous avons étendu la terre, y avons implanté des montagnes et y avons fait pousser toute chose dans une proportion mesurée.
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Nous l’avons dotée d’éléments nutritifs pour vous, et pour tant d’autres créatures dont vous n’êtes pas les nourriciers.
[21]
Et il n’est rien dont Nous ne détenions les trésors. Mais Nous ne les faisons descendre qu’en quantité déterminée.
[22]
Nous envoyons des vents fécondants et Nous faisons descendre du ciel une eau avec laquelle Nous étanchons votre soif, et que vous n’aviez pas vous-mêmes emmagasinée.
[23]
C’est Nous qui donnons la vie et la mort et c’est Nous qui sommes l’Héritier de l’Univers.
[24]
Certes, Nous connaissons parmi vous les générations révolues et Nous connaissons les générations à venir.
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Et c’est ton Seigneur qui les rassemblera toutes, car Il est Sage et Omniscient.
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Nous avons créé l’homme d’une argile extraite d’un limon fétide,
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alors que Nous avions, auparavant, formé les djinns d’un feu subtil.
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Un jour, ton Seigneur dit aux anges : «Je vais créer un être humain avec de l’argile extraite d’un limon fétide.
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Lorsque Je lui aurai donné sa forme et insufflé en lui de Mon Esprit, vous vous jetterez devant lui et vous vous prosternerez !»
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Tous les anges se prosternèrent ;
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seul Satan refusa de le faire.
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Dieu lui dit alors : «Pourquoi n’es-tu pas parmi ceux qui se prosternent?»
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Satan répondit : «Je n’ai pas à me prosterner devant un être que Tu as tiré d’une argile extraite d’un limon fétide.»
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– «Hors d’ici !, ordonna le Seigneur. Tu es à jamais maudit !
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Que la malédiction te poursuive jusqu’au Jugement dernier !»
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– «Seigneur, dit Satan, accorde-moi un répit jusqu’au Jour où les morts seront ressuscités.»
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– «Soit, répondit le Seigneur, tu seras parmi ceux qui attendront,
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jusqu’au délai fixé.»
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– «Seigneur, dit Satan, puisque Tu m’as égaré, je m’emploierai à égarer les hommes, en embellissant, à leurs yeux, la vie sur Terre,
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excepté les fidèles que Tu auras élus.»
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– «Voici une règle qui sera souveraine, dit le Seigneur.
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Tu n’auras aucune prise sur Mes serviteurs, excepté ceux qui te suivront parmi les dévoyés
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et qui se retrouveront tous dans la Géhenne.»
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Cette dernière aura sept portes, dont chacune d’elles sera destinée à une catégorie de damnés.
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Certes, les pieux auront accès à des Jardins et à des sources.
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«Entrez-y en paix et en toute confiance !», leur sera-t-il dit.
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Leurs cœurs auront été purgés de toute haine. Ils y vivront en frères, se tenant face à face sur leurs trônes.
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Toute souffrance leur sera épargnée et nul ne pourra jamais les déloger.
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Informe Mes serviteurs que Je suis le Clément, le Miséricordieux
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et que, quand Je sévis, Je le fais avec rigueur.
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Rappelle-leur l’histoire des hôtes d’Abraham ,
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qui s’étaient introduits chez lui en le saluant. «En vérité, vous me faites peur !», leur dit-il.
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– «N’aie crainte !, dirent les hôtes. Nous venons t’annoncer une bonne nouvelle, celle de la naissance d’un garçon plein de savoir.»
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– «Et vous m’annoncez cette bonne nouvelle, dit Abraham, au moment où je ne suis plus qu’un vieillard? Quelle étrange annonce !»
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– «Nous t’annonçons la vérité. Ne sois donc point de ceux qui désespèrent !», dirent-ils.
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– «Mais qui désespérerait de la grâce de son Seigneur, reprit Abraham, hormis les égarés?»
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Et il ajouta : «Quel est le but de votre visite, ô messagers?»
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– «Nous sommes envoyés, dirent-ils, pour sévir contre un peuple criminel.
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Seule la famille de Loth sera épargnée tout entière,
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excepté sa femme.» Nous avions décidé, en effet, qu’elle serait du nombre des réprouvés.
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Et lorsque les messagers se présentèrent chez la famille de Loth,
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ce dernier leur dit : «Votre visite me surprend, étrangers !»
[63]
– «Ne sois pas surpris, dirent-ils, nous venons réaliser ce dont ton peuple a toujours douté.
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Nous t’apportons la Vérité et nous sommes de bonne foi.
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Sauve-toi avec les membres de ta famille à la fin de la nuit ! Tiens-toi derrière eux et veille à ce qu’aucun d’entre vous ne se retourne ! Dirigez-vous là où il vous sera ordonné !»
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Et Nous lui signifiâmes alors cet arrêt, à savoir que son peuple serait anéanti, à la pointe du jour, jusqu’au dernier.
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Les gens de la ville étaient déjà chez Loth, tout joyeux.
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Loth leur dit : «Ces gens sont mes hôtes. Ne me déshonorez pas !
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Craignez Dieu ! Épargnez-moi cette honte !»
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– «Ne t’avons-nous pas défendu, répliquèrent-ils, de recevoir des étrangers chez toi?»
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– «Voici mes filles en mariage, reprit Loth, si vous tenez à assouvir vos désirs !»
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Mais ces gens, dans leur délire, avaient perdu tout contrôle sur eux-mêmes.
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Aussi furent-ils saisis par le cri terrifiant au lever du jour.
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Et Nous mîmes alors la ville sens dessus dessous et Nous fîmes pleuvoir sur elle des pierres brûlantes d’argile.
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Il y a bien en cela des signes pour ceux qui savent en méditer la leçon.
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Les ruines de cette ville sont encore visibles sur un chemin bien fréquenté.
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N’y a-t-il pas là un véritable signe pour les croyants?
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Les habitants d’al-Ayka étaient également injustes.
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Aussi les avons-Nous châtiés. Et leur cité al-Ayka, comme l’autre Sodome, se trouve sur un chemin bien fréquenté.
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Quant aux habitants de Hijr qui avaient traité les prophètes de menteurs
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et qui s’étaient détournés de Nos signes, quand Nous les leur avions fait parvenir,
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se contentant de creuser leurs demeures dans le roc des montagnes en toute sécurité,
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eux aussi furent saisis par le cri terrifiant au lever du jour,
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et tout ce qu’ils possédaient ne leur a en rien servi.
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Nous n’avons créé les Cieux, la Terre et les espaces interstellaires qu’en toute vérité. L’Heure du Jugement approche, fais donc preuve d’une noble indulgence,
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car c’est ton Seigneur qui est le Créateur et le Connaisseur par excellence.
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Nous t’avons donné les sept versets qu’on répète à chaque salât, ainsi que le Coran sublime.
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Ne te laisse donc pas éblouir par les richesses dont Nous avons doté quelques couples parmi les impies ! Ne t’afflige point à leur sujet ! Sois bienveillant à l’égard des croyants !
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Dis : «Je suis l’avertisseur explicite.»
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De même Nous avons infligé un châtiment aux dissociateurs
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qui ont qualifié le Coran de «fragments décousus» !
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Par ton Seigneur ! Nous les soumettrons tous à un interrogatoire sévère
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au sujet de leurs agissements.
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Proclame donc hautement les ordres que tu as reçus et détourne-toi des idolâtres !
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En vérité, Nous Nous chargeons des persifleurs,
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ceux qui associent une autre divinité au Seigneur et qui seront un jour mis en face de leurs erreurs !
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Nous savons bien que leurs dénigrements t’oppressent le cœur.
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Célèbre donc les louanges de ton Seigneur et sois du nombre de Ses adorateurs !
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Et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te parvienne la certitude !
Traduction par Mohamed Chiadmi. Maison d'édition : Tawhid.
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