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Alif - Lâm - Râ. C’est un Livre aux versets solidement établis, suffisamment détaillés, émanant d’un Sage parfaitement Informé,
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qui vous prescrit de n’adorer que Dieu ! Je suis chargé par Lui de vous avertir et de vous annoncer la bonne nouvelle.
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Implorez donc le pardon de votre Seigneur ! Revenez repentants à Lui ! Il vous assurera une vie heureuse ici-bas jusqu’au terme fixé, et Il accordera Sa faveur à tout homme de mérite. Mais si vous vous détournez de Lui, je crains pour vous les tourments d’un grand jour,
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car c’est vers Dieu que se fera votre retour, et Sa puissance n’a point de limite.
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Or, ne voilà-t-il pas qu’ils se replient sur eux-mêmes pour se cacher de Dieu? Mais ne savent-ils pas que, au moment même où ils s’enfouissent sous leurs habits, Dieu connaît déjà ce qu’ils dissimulent et ce qu’ils divulguent, car Il voit dans le tréfonds des cœurs?
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Il n’est point de créature sur Terre qui n’attende de Dieu sa pâture et dont Dieu ne connaisse le repaire et le lieu de sa mort, car tout est consigné dans un Livre explicite !
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C’est Lui qui a créé les Cieux et la Terre en six jours, alors que Son Trône reposait sur l’eau, pour vous mettre à l’épreuve et reconnaître ceux d’entre vous qui agiraient le mieux. Or, si tu leur dis : «Vous serez certainement ressuscités après votre mort», les incrédules ne manqueront pas de dire : «Cela relève manifestement de la pure magie !»
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Et si Nous reportons le châtiment qui doit les frapper à une date déterminée, ils diront : «Qu’est-ce donc qui le retient?» Qu’ils sachent que le jour où il se produira, rien ne pourra les en sauver, et que ce dont ils se moquaient les enveloppera de toutes parts !
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Faisons-Nous goûter à l’homme un bienfait de Notre part et l’en privons-Nous ensuite, il est alors livré au désespoir et plein d’ingratitude !
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Lui faisons-Nous goûter un bienfait de Notre part, après qu’un malheur l’a frappé, alors aussitôt il s’écrie : «C’en est fini enfin de mes malheurs !», plein de joie et de gloriole.
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Seuls ceux qui patientent et pratiquent de bonnes œuvres obtiendront pardon et belle récompense.
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Il se peut que tu sois tenté de délaisser une partie de ce qui t’a été révélé et que tu ressentes un serrement de cœur lorsque tu les entends dire : «Que ne lui envoie-t-on un trésor du Ciel, ou que ne lui adjoigne-t-on un ange?» Rappelle-toi que tu n’es qu’un avertisseur et que c’est Dieu qui est le Gérant de l’Univers !
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Diront-ils : «C’est Muhmmad qui a inventé ce Coran !» Réponds-leur : «Eh bien ! Inventez vous-mêmes dix sourates pareilles ! Et faites-vous aider par qui vous pourrez, hormis Dieu, si vous êtes véridiques !»
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S’ils ne vous répondent pas, apprenez alors que ce qui a été révélé relève uniquement du savoir de Dieu, en dehors de qui il n’y a point d’autre divinité. Finirez-vous donc par vous soumettre à Lui?
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Ceux dont l’ambition se limite aux plaisirs et au faste de ce monde, Nous rétribuerons leurs efforts dans ce monde même, sans leur faire subir la moindre injustice ;
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mais ceux-là n’auront dans la vie future que le Feu, car toutes leurs œuvres ici-bas seront vaines et tout ce qu’ils auront accompli sur Terre sera sans valeur.
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Peut-on comparer ces gens-là à ceux qui se réfèrent à une preuve évidente émanant de leur Seigneur, et qu’un témoin envoyé par Lui vient leur réciter, corroborant ainsi l’Écriture de Moïse, qui était révélée pour servir de guide et de bénédiction? Ce sont ceux-là les vrais croyants ! Quant à ceux, parmi les factieux, qui refusent de croire, ceux-là, leur rendez-vous est déjà pris avec l’Enfer. N’aie aucun doute là-dessus, car c’est là la stricte Vérité émanant de ton Seigneur ! Mais la plupart des hommes n’y croient pas.
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Y a-t-il plus coupables que ceux qui inventent des mensonges sur le compte de Dieu? Ceux-là comparaîtront devant leur Seigneur et les témoins s’écrieront : «Les voilà, ceux qui ont attribué des mensonges à leur Seigneur !» Que la malédiction de Dieu s’abatte sur les coupables,
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qui détournent leurs semblables de la Voie de Dieu, qu’ils cherchent à rendre tortueuse et qui ne croient pas à la vie future !
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Ceux-là ne sauraient tenir Dieu en échec sur Terre, pas plus qu’ils ne sauraient trouver contre Son châtiment de protecteur. Mais leurs tourments seront portés au double pour n’avoir voulu ni entendre ni voir.
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Ceux-là auront été eux-mêmes les artisans de leur propre perte, de même qu’ils auront vu disparaître leurs divinités mensongères !
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Nul doute qu’ils seront les plus grands perdants dans la vie future !
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Ceux, au contraire, qui auront cru, accompli de bonnes œuvres et fait preuve d’humilité devant leur Seigneur, ceux-là auront le Paradis pour séjour éternel.
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Ces deux groupes ressemblent l’un à l’aveugle et au sourd, l’autre à celui qui voit et qui entend. Ces deux groupes sont-ils égaux? Finirez-vous donc par le comprendre?
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Nous avions déjà envoyé Noé à son peuple : «Je suis chargé solennellement, dit-il, de vous avertir,
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afin que vous n’adoriez que Dieu. Je crains pour vous le châtiment d’un jour terrible.»
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Mais les notables de son peuple qui étaient incrédules lui dirent : «Nous ne voyons en toi qu’un mortel semblable à nous. Nous constatons que seule la lie de notre peuple t’a suivi sans réfléchir et nous ne vous reconnaissons aucun avantage sur nous. Bien plus, vous n’êtes pour nous que des imposteurs !»
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– «Ô mon peuple !, répliqua Noé, que vous en semble? Si, par la grâce de mon Seigneur, je suis pourvu par Lui d’une preuve évidente qui demeure pour vous incomprise, devrons-nous vous l’imposer en dépit de votre répugnance?
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Ô mon peuple ! Je ne vous réclame en retour aucun salaire, car je n’attends de rétribution que de mon Seigneur. De plus, je ne puis repousser ceux qui ont cru, et qui auront un jour à rencontrer leur Seigneur. Mais je vois bien que j’ai affaire à un peuple d’ignorants !
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Ô mon peuple ! Qui viendrait à mon secours contre Dieu si jamais je les chassais? Ne réfléchissez-vous donc point?
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Je ne prétends pas détenir les trésors de Dieu ni être au courant du mystère ; je ne dis pas que je suis un ange, et je ne dis pas à ceux que vous regardez avec mépris que Dieu ne leur accordera aucune faveur, car Dieu seul sait ce qu’ils recèlent dans leurs cœurs. Si je le disais, je serais moi-même du nombre des injustes !»
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– «Ô Noé, dirent-ils, assez discuté ! Car nous avons jusqu’ici abondamment discuté. Provoque donc ce malheur dont tu ne cesses de nous menacer, pour autant que tu sois sincère !»
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Noé leur répondit : «C’est Dieu qui vous l’enverra, s’Il le veut, et ce n’est pas vous qui pourrez L’en empêcher !
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Les conseils que je pourrais vous donner ne vous serviraient à rien, si Dieu décidait de vous égarer, car Il est votre Seigneur et c’est à Lui que vous serez ramenés.»
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Diront-ils : «Il a inventé ce Coran», réponds-leur : «Si je l’ai inventé, c’est sur moi que retombera le poids de mon forfait, mais je suis totalement innocent de ce dont vous m’accusez.»
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Puis il fut révélé à Noé : «Plus personne ne se convertira parmi ton peuple, à part ceux qui avaient déjà cru. Ne t’afflige donc point de ce qu’ils faisaient !
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Construis l’arche sous Nos yeux, d’après les directives qui te seront révélées ! Et n’interviens plus en faveur des impies, car ils sont voués à être noyés !»
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Noé entreprit la construction de l’arche ; et chaque fois que les grands de son peuple passaient, ils se moquaient de lui. «Si vous vous moquez de nous aujourd’hui, leur disait Noé, nous nous moquerons bientôt de vous à notre tour !
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Et vous saurez bientôt qui subira un châtiment avilissant et à qui est réservé un supplice permanent !»
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Et lorsque Notre ordre fut donné et que le four se mit à bouillonner, Nous dîmes alors à Noé : «Charge dans l’arche un couple de chaque espèce, ainsi que ta famille, excepté ceux contre qui l’arrêt a déjà été prononcé. Embarque aussi tous ceux qui avaient cru !» Mais, en vérité, ceux-ci étaient fort peu nombreux.
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«Montez dans l’arche !, dit Noé. Et qu’au nom de Dieu s’accomplissent sa course et son mouillage ! En vérité, mon Seigneur est Clément et Miséricordieux !»
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L’arche commença alors à voguer au milieu d’énormes vagues, aussi hautes que des montagnes. Noé appela son fils qui était resté à l’écart : «Mon cher fils, monte avec nous ! Ne reste pas avec les impies !»
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– «Je vais me retirer, dit-il, sur une montagne qui me mettra à l’abri des eaux !» – «Nul n’échappera aujourd’hui à l’arrêt de Dieu, excepté celui qui aura bénéficié de Sa grâce !», dit Noé. Puis les flots s’interposèrent entre eux ; et le fils de Noé fut submergé.
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Et il fut dit : «Ô terre, absorbe tes eaux ! Et toi, ciel, arrête tes pluies !» Et aussitôt les eaux baissèrent, l’ordre de Dieu fut exécuté et l’arche s’arrêta sur le mont Jûdî . Et l’on entendit dire : «Loin d’ici la gent perverse !»
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Noé adressa alors cette prière à son Seigneur : «Seigneur, dit-il, mon fils fait partie des miens. Ta promesse est la Vérité même et Tu es le plus Équitable des juges !»
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– «Ô Noé !, répondit le Seigneur, celui-là ne fait point partie des tiens, car il a commis un acte impie. Ne Me parle donc pas de ce que tu ne sais pas ! Je t’exhorte afin que tu ne sois pas du nombre des ignorants.»
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– «Seigneur, dit Noé, je cherche refuge auprès de Toi contre toute demande de ma part au sujet de choses qui me dépassent. Si Tu ne me pardonnes pas et ne m’accordes pas Ta misé-ricorde, je serai du nombre des perdants.»
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– «Ô Noé, lui fut-il dit, débarque en paix et avec Nos bénédictions, pour toi et pour les communautés qui seront les descendants de tes compagnons. Il est cependant d’autres communautés que Nous ferons jouir des biens de ce monde et auxquelles Nous infligerons ensuite un châtiment douloureux !»
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Ce sont là quelques nouvelles du mystère du monde que Nous te révélons, et que ni toi ni ton peuple ne connaissaient jusqu’ici. Sois patient ! Une heureuse fin est réservée à ceux qui craignent le Seigneur.
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Aux `Âd Nous avons envoyé leur frère Hûd. «Ô mon peuple, dit-il, adorez Dieu, car vous n’avez d’autre divinité que Lui ! Tous les autres cultes que vous forgez ne sont que des mensonges.
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Ô mon peuple ! Je ne vous réclame aucun salaire en échange. Je n’attends ma rétribution que de Celui qui m’a créé. Ne raisonnez-vous donc point?
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Ô mon peuple ! Demandez pardon à votre Seigneur, et repentez-vous à Lui. Il vous enverra du ciel une pluie abondante et accroîtra vos forces. Ne vous détournez donc pas de Lui en devenant rebelles !»
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– «Ô Hûd, lui dirent-ils, tu ne nous apportes aucun signe évident. Nous n’abandonnerons donc pas nos divinités sur tes simples paroles, car nous n’avons pas confiance en toi !
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Nous dirons plutôt que l’une de nos divinités t’a dérangé l’esprit !» – «Je prends Dieu à témoin !, dit Hûd. Et témoignez vous-mêmes que je désavoue les divinités que vous adorez
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en dehors de Dieu. Mettez en œuvre toutes vos perfidies contre moi et ne m’accordez aucun répit !
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Je m’en remets à Dieu qui est mon Seigneur et le Vôtre. Il n’est point d’être vivant qui ne soit soumis à Sa loi. Mon Dieu est, certes, sur un chemin droit.
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Et si vous vous détournez, je vous aurai du moins transmis le message que j’étais chargé de vous faire parvenir, et mon Seigneur vous remplacera par un autre peuple, sans que vous puissiez Lui nuire, car mon Seigneur est de toute chose le Gardien vigilant.»
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Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous sauvâmes Hûd et ceux qui avaient cru avec lui, par un effet de Notre miséricorde. Nous les sauvâmes d’un terrible tourment.
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Telle fut l’histoire du peuple de `Âd qui avait nié les signes de son Seigneur, désobéi à Ses prophètes et suivi les ordres de tout tyran rebelle.
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Maudit à jamais ici-bas, il le sera aussi dans l’autre monde. Le peuple de `Âd a, en effet, renié son Seigneur. Périsse donc `Âd, peuple de Hûd !
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Aux Thamûd Nous avons envoyé leur frère Sâlih. «Ô mon peuple, dit-il, adorez Dieu ! Vous n’avez d’autre divinité que Lui ! C’est Lui qui vous a formés de la terre et qui vous y a établis. Demandez-Lui pardon et revenez repentants vers Lui, car mon Seigneur est si Proche et si Prompt à exaucer les prières !»
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– «Ô Sâlih !, répondirent-ils, tu étais jusqu’ici l’objet de nos espérances. Vas-tu à présent nous interdire d’adorer ce que nos pères adoraient? En vérité, nous avons des doutes troublants au sujet du culte auquel tu nous invites !»
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– «Ô mon peuple !, dit-il, que vous en semble, si j’étais nanti d’une preuve évidente par mon Seigneur et s’Il m’avait accordé Sa miséricorde, qui me protégerait donc contre Dieu si je venais à Lui désobéir? Vous ne feriez alors qu’ajouter à ma perte !
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Ô mon peuple ! Voici comme signe pour vous la chamelle de Dieu ! Laissez-la paître sur la terre de Dieu, et ne lui faites aucun mal ; sinon, votre châtiment ne se fera pas attendre !»
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Mais ils égorgèrent la chamelle. Sâlih leur dit alors : «Profitez de ces trois jours encore dans vos demeures ! Et c’est une promesse que rien ne viendra démentir.»
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Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous sauvâmes Sâlih et ceux qui avaient cru avec lui, par un effet de Notre miséricorde, de l’ignominie de ce jour-là, car, en vérité, ton Seigneur est le Fort et le Puissant.
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Et le grondement terrifiant saisit alors ceux qui avaient été injustes et, le lendemain, ils gisaient inertes dans leurs demeures,
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comme s’ils n’y avaient jamais prospéré. Les Thamûd ont, en effet, renié leur Seigneur. Arrière donc au peuple de Thamûd !
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Nos émissaires vinrent trouver Abraham pour lui annoncer la bonne nouvelle. «Salâm !», lui dirent-ils. «Salâm !», répondit Abraham. Et peu après, il leur servit un veau rôti.
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Voyant qu’ils ne faisaient pas honneur au plat, il les trouva étranges et en eut peur. «N’aie crainte, lui dirent-ils. C’est vers le peuple de Loth que nous sommes envoyés.»
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La femme d’Abraham, qui se tenait à côté, se mit à rire. Nous lui annonçâmes la naissance d’Isaac et celle de Jacob après lui.
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«Est-ce possible?, s’écria-t-elle. Moi, avoir un enfant à mon âge si avancé et alors que mon mari que voici est un vieillard? Ce serait là vraiment une chose bien étrange !»
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Et les émissaires de répliquer : «Comment peux-tu t’étonner de l’ordre de Dieu? Que la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions soient sur vous, ô habitants de cette demeure ! Dieu seul est Digne de louange et de gloire.»
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Lorsque Abraham fut remis de sa peur et qu’il eut reçu la bonne nouvelle, il se mit à plaider, devant Nous, la cause du peuple de Loth,
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car Abraham était doux, compatissant et enclin au repentir.
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«Ô Abraham, dirent les émissaires, cesse de défendre leur cause ! L’arrêt de ton Seigneur est déjà pris. Un châtiment irrévocable doit les frapper.»
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Et quand Nos envoyés arrivèrent chez Loth, il en fut très affligé, car il ne savait pas comment les protéger. «Quelle pénible journée !», dit-il.
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Aussitôt, des hommes de son peuple, habitués à commettre les pires turpitudes, se précipitèrent chez lui. «Ô mon peuple, leur dit Loth, voici mes filles ! Elles seraient plus indiquées pour vous. Craignez donc Dieu et ne me déshonorez pas dans la personne de mes hôtes ! N’y a-t-il pas un seul homme sensé parmi vous?»
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– «Tu sais très bien, dirent-ils, que nous n’avons pas envie de tes filles ! Et tu sais très bien ce que nous voulons.»
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– «Que n’ai-je de la force pour vous résister, dit Loth. Ou que n’ai-je trouvé un solide appui !»
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– «Ô Loth ! Nous sommes les émissaires de ton Seigneur ! Ces gens-là ne pourront jamais t’atteindre. Pars avec ta famille, à la fin de cette nuit, et que nul d’entre vous ne tourne la tête en cours de route ! Ta femme, cependant, subira le même sort que les impies. Cela se produira à l’aube, et l’aube n’est pas si loin !»
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Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous renversâmes la cité de fond en comble, et fîmes pleuvoir sur elle, par rafales, des cailloux brûlants d’argile,
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portant une marque connue de ton Seigneur et toujours prêts à s’abattre sur les criminels !
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Aux gens de Madyan Nous avons envoyé leur frère Shu`ayb. «Ô mon peuple, leur dit-il, adorez Dieu, vous n’avez d’autre divinité que Lui ! Ne fraudez pas dans les mesures et ne faussez pas la balance ! Je vois que vous êtes en pleine prospérité ; mais je crains pour vous un jour où le châtiment vous enveloppera de toutes parts.
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Ô mon peuple ! Faites pleine mesure et pesez avec équité ! Ne causez pas de tort aux gens en sous-estimant leurs biens ! Ne semez pas la corruption sur la Terre !
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Un bénéfice honnête, aussi petit soit-il, est infiniment meilleur pour vous, si vous êtes des croyants sincères. Je vous le dis sans être pour autant responsable de vos actes.»
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– «Ô Shu`ayb ! Sont-ce tes prières qui t’ordonnent de nous pousser à renier le culte de nos ancêtres ou à ne plus disposer de nos richesses comme nous l’entendons? Est-ce toi l’homme sage et sensé que nous connaissons?»
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– «Ô mon peuple, répliqua Shu`ayb, que diriez-vous si j’étais nanti d’une preuve évidente de mon Seigneur et si j’étais réellement gratifié d’une insigne faveur? Soyez certains que, quand je vous interdis quelque chose, mon but n’est pas de vous contrarier, mais il est seulement de vous rendre meilleurs, dans la mesure de mes moyens. Et ma réussite ne dépend que du Seigneur. C’est à Lui que je me confie et c’est à Lui que je ferai retour.
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Ô mon peuple ! Que votre hostilité à mon égard ne vous entraîne pas à encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Noé, ou le peuple de Hûd, ou le peuple de Sâlih Et l’exemple du peuple de Loth n’est pas si éloigné de vous.
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Implorez donc le pardon de votre Seigneur et revenez repentants vers Lui, car mon Seigneur est Plein d’indulgence et d’amour !»
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– «Ô Shu`ayb, répliquèrent-ils, nous ne comprenons pas grand-chose à ce que tu nous dis. D’ailleurs, ta position n’est guère enviable parmi nous et, sans ton clan, nous t’aurions déjà lapidé, car rien ne nous aurait empêché de le faire !»
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– «Ô mon peuple, reprit Shu`ayb, mon clan vous semble-t-il plus puissant que Dieu à qui vous tournez ouvertement le dos? En vérité, mon Dieu embrasse de Sa science tout ce que vous faites.
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Ô mon peuple ! Agissez à votre guise. J’agirai de mon côté, à ma manière. Vous saurez bientôt qui encourra un châtiment ignominieux et qui de nous aura été un imposteur. Attendez donc, je suis avec vous à attendre.»
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Et lorsque Notre ordre fut donné, Nous sauvâmes Shu`ayb et ceux qui avaient cru avec lui, par un effet de Notre miséricorde. Mais le grondement terrifiant saisit ceux qui avaient été injustes et, le lendemain, ils gisaient inertes dans leurs demeures,
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comme s’ils n’y avaient jamais vécu ! Maudit soit donc le peuple de Madyan, comme l’avait été celui de Thamûd !
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Nous avons envoyé aussi Moïse, nanti de Nos signes et d’une preuve réelle,
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à Pharaon et à ses dignitaires. Mais ces derniers suivirent l’ordre de Pharaon, bien que son ordre fût dénué de toute sagesse.
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Pharaon marchera, au Jour du Jugement dernier, à la tête de son peuple et le mènera à l’abreuvoir de l’Enfer. Et quel horrible abreuvoir que celui de l’Enfer !
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Poursuivis par la malédiction en ce monde, ils le seront aussi le Jour de la Résurrection ! Triste cadeau, s’il en fut !
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C’est là une partie de l’histoire des cités dont Nous te faisons ici le récit. Si les vestiges des unes sont encore debout, ceux des autres ont été complètement rasés.
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Et ce n’est pas Nous qui avons été injustes envers ces peuples. Ce sont eux qui ont été les propres artisans de leur ruine. Quant aux divinités qu’ils invoquaient en dehors de Dieu, non seulement elles ne leur furent d’aucun secours, lorsque l’ordre de ton Seigneur fut lancé, mais elles n’ont fait qu’ajouter à leur malheur.
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Tel est le châtiment de ton Seigneur quand Il sévit contre les cités criminelles. Ses coups sont toujours douloureux et portés avec violence.
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Il y a là un enseignement pour qui craint les tourments de la vie future, quand les hommes seront rassemblés en un jour solennel
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dont Nous ne retardons l’avènement qu’en raison du terme qui lui a été fixé d’avance.
[105]
Et quand ce jour viendra, nulle âme ne soufflera mot sans la permission de Dieu. Et les hommes seront ou damnés ou bienheureux.
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Les damnés seront dans l’Enfer où retentiront leurs râles et leurs soupirs.
[107]
Ils y demeureront tant que dureront les Cieux et la Terre, à moins que ton Seigneur n’en décide autrement, car la Volonté de ton Seigneur doit toujours s’accomplir.
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Quant aux bienheureux, c’est au Paradis qu’ils iront pour y demeurer immortels tant que dureront les Cieux et la Terre, à moins que ton Seigneur n’en décide autrement. Et ce sera pour eux un don permanent.
[109]
Ne te fais aucune illusion sur ce qu’adorent ces gens-là ! Ils n’adorent que ce qu’adoraient leurs pères auparavant. Et Nous leur attribuerons leur lot, sans en rien diminuer.
[110]
Nous avons donné à Moïse l’Écriture au sujet de laquelle des controverses furent suscitées. Et sans un arrêt pris antérieurement par ton Seigneur, on aurait déjà tranché leurs différends. Aussi sont-ils toujours, à son sujet, dans un doute troublant.
[111]
À tous ceux-là ton Seigneur attribuera le mérite exact de leurs œuvres, car Il est parfaitement au courant de ce qu’ils font.
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Agis avec rectitude, comme il t’a été prescrit, ainsi qu’à ceux qui, avec toi, se sont repentis ! Ne vous livrez pas à des excès ! Dieu est bien au courant de ce que vous faites.
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Ne vous rangez pas du côté de ceux qui commettent des injustices, de peur que le Feu ne vous atteigne ! Et vous n’aurez alors point d’allié en dehors de Dieu ni de protecteur.
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Prie aux deux extrémités du jour et à certaines parties de la nuit. Certes, les bonnes actions chassent les mauvaises. C’est là un rappel qui s’adresse à ceux qui savent réfléchir.
[115]
Sois patient ! Dieu ne frustre jamais les hommes de bien de leur salaire.
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Que ne s’est-il trouvé parmi les générations d’avant vous assez d’hommes vertueux pour lutter contre la corruption sur la Terre, car, à l’exception de la petite minorité que Nous avons sauvée, les autres préféraient le luxe dont ils jouissaient et se comportaient en criminels.
[117]
Ton Seigneur, en effet, ne saurait anéantir injustement les cités dont les habitants sont vertueux.
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Et si ton Seigneur l’avait voulu, Il n’aurait fait des hommes qu’une seule communauté. Or, ils ne cessent de se dresser les uns contre les autres,
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à l’exception de ceux auxquels ton Seigneur a accordé Sa miséricorde. Et c’est bien pour être si différents qu’Il les a créés. Ainsi se trouve accomplie cette parole de ton Seigneur quand Il a dit : «En vérité, Je remplirai la Géhenne à la fois de djinns et d’hommes, tous réunis !»
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Tous les récits que Nous te rapportons sur les prophètes sont destinés à raffermir ton cœur. Tu y découvriras la vérité ainsi qu’une exhortation et un rappel à l’adresse des croyants.
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Dis à ceux qui ne croient pas : «Restez fermes sur vos positions ! Nous aussi, nous le sommes sur les nôtres.
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Et attendez ! Nous aussi, nous sommes avec vous à attendre !»
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Dieu seul détient le mystère des Cieux et de la Terre, et c’est vers Lui que tout fera retour. Adore-Le donc et place en Lui ta confiance ! En vérité, ton Seigneur n’est point indifférent à ce que vous faites.
Traduction par Mohamed Chiadmi. Maison d'édition : Tawhid.
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